Le 17 mai 2023, Metallica a électrisé le Stade de France, démontrant une fois de plus pourquoi ils restent des titans du thrash métal après plus de quatre décennies. La première des deux soirées parisiennes du “M72 World Tour” a vu le groupe déployer un spectacle monumental, mêlant classiques incontournables et nouveautés de leur dernier album “72 Seasons”.
Une Entrée en Scène Fracassante
La soirée a commencé sur les chapeaux de roues avec “For Whom the Bell Tolls”, suivi de hits tels que “Ride the Lightning” et “Holier Than Thou”, avant de surprendre agréablement les fans avec “I Disappear”. Les nouveaux titres “Lux Æterna”, “Screaming Suicide” et “Sleepwalk My Life Away” ont prouvé leur efficacité en live, rassurant sur la vitalité créative du groupe.
Hommage et Pyrotechnie
Le concert a également été marqué par un hommage poignant à Cliff Burton avec l’instrumental “Orion”, et par des moments forts sur “Nothing Else Matters” et “Sad But True”. Les effets pyrotechniques sont venus ajouter de l’éclat lors de “Fuel”, avant que le show ne s’achève sur les inévitables “Seek & Destroy” et “Master Of Puppets”, ce dernier baigné dans une mise en scène aux couleurs de “Stranger Things”, faisant vibrer le public jusqu’aux dernières notes.
Une Scène Centrale aux Deux Visages
Bien que la nouvelle scène centrale ait offert une proximité unique pour certains fans, elle a aussi suscité des réactions mitigées en raison de sa faible hauteur et de l’espace laissé vide autour, limitant la visibilité pour ceux plus éloignés. La mise en scène, bien que manquant d’originalité selon certains, n’a toutefois pas éclipsé la performance énergique et la maîtrise instrumentale du groupe.
Performances des Premières Parties
Le concert a été précédé par les performances d’Ice Nine Kills et d’Epica, ce dernier remplaçant Five Finger Death Punch. Bien que l’accueil ait été mitigé, ces premières parties ont su chauffer l’ambiance avant l’arrivée des maîtres de la soirée.
Un Metallica au Sommet de sa Forme
Malgré les années, Metallica a démontré une énergie et une cohésion impressionnantes, avec James Hetfield au top de sa forme, Lars Ulrich dynamique derrière ses batteries, et Kirk Hammett et Robert Trujillo solides dans leurs rôles respectifs. Leur capacité à rassembler un public international témoigne de leur statut légendaire et de leur impact indéniable sur le monde du métal.
Ce concert du 17 mai restera gravé dans les mémoires comme une soirée où le métal a régné en maître, prouvant que Metallica n’a rien perdu de sa superbe et reste une force incontournable sur la scène musicale mondiale (Freakin’ Geek) (Sortir à Paris) (BLABBERMOUTH.NET).
“Metallica au Stade de France: Une Seconde Soirée Entre Puissance et Nostalgie”
La deuxième soirée de Metallica au Stade de France, le 19 mai 2023, a confirmé la grandeur scénique du groupe, malgré quelques choix de setlist discutables. La performance a commencé fort avec des titres comme “Creeping Death” et “Harvester Of Sorrow”, démontrant la capacité de Metallica à fusionner les classiques avec des nouveautés comme “72 Seasons” et “If Darkness Had A Son” de leur dernier album (Freakin’ Geek) (Setlist.fm).
L’insertion de “The Call Of Ktulu” en milieu de concert a été perçue comme un moment de flottement par certains, surtout en l’absence d’un accompagnement orchestral comme sur “S&M”. Cependant, le groupe a réussi à récupérer l’énergie avec des hits comme “The Unforgiven” et “Wherever I May Roam”, rappelant la puissance mélodique de Metallica. “Moth Into Flames” a été le seul représentant de l’album “Hardwired… To Self-Destruct” sur les deux soirs, un choix qui a suscité des interrogations compte tenu de la richesse de cet album. Le concert a brillamment culminé avec des performances énergiques de “Battery”, “One”, et “Enter Sandman”, prouvant une fois de plus que Metallica sait comment conclure en apothéose (Freakin’ Geek).
Certains aspects techniques et visuels ont cependant attiré l’attention, notamment la hauteur de la scène jugée insuffisante pour une bonne visibilité de tous les spectateurs et une certaine prévisibilité dans le déroulement du spectacle, reflétant peut-être une routine bien huilée plus qu’une expérience concert improvisée et vibrante d’antan. Malgré ces critiques, la qualité du son et la performance énergique des membres du groupe ont été saluées, bien que certains fans aient regretté l’absence de moments plus spontanés ou personnalisés dans la performance (Freakin’ Geek) (ConcertAndCo).
En résumé, la deuxième soirée de Metallica au Stade de France a solidifié leur statut de légendes vivantes du métal, tout en laissant certains fans nostalgiques des jours de spontanéité et d’innovation plus prononcée dans leurs concerts. La passion et l’énergie de Metallica restent indéniables, captivant un public varié et international, prêt à vibrer au son de chaque riff et solo, même après des décennies sur scène.
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